Très beau témoignage ça ! Wow ! Ça me donne le goût d'en avoir ......



Je suis perplexe moi aussi à l'idée d'en avoir .... Mon copain, de 15 ans mon aîné .... a déjà un fisque de 15 ans ! Dans 3 ans, il "sera libre" enfin ....et moi, dinggg donnggg ...Check ben ça si l'horloge biologique ne fait pas son oeuvre !



Donc, puis-je vraiment vivre sans enfant ? En ai-je vraiment envie ? Parce que sérisuement, maudit que j'suis pas patiente ! J'suis belle-mère moi là ! Belle-mère d'un kid de 15 ans ! C'est wierd et j'ai jamais demandé ça !



Je trouve ça tough en tâ des fois j'vous dis !



Heureusement que mon Homme est là pour me parler, me soutenir, et me comprendre ....



Bref, bravo à toi Chatouille Le père est-il encore dans les parages ?

Ah désolée de l'apprendre.

Héritier, c'est un surnom ou son prénom ?

(( je suis nunuche à matin moi là ! )) lol

Ah okay hihihi



Ça doit etre "tough" de trouver le prenom qui suivra toute sa vie .... On a peut qu'il se fasse gniaiser à l'école .... Ou des trucs du genre. SI c'est trop long à écrire ou pas ...etc !

C'était surtout que je ne le "sentait" pas. Comme si ça ne lui "collait" pas....

Finalement, c'est son père qui a trouvé son prénom qui est, en fait, le masculin de mon prénom à moi....

Oh, alors je sais !

J'aime bien ce prénom !

Laura a écrit:

Oh, alors je sais !

J'aime bien ce prénom !

Comme il porte mon nom de famille et que nous n'avons qu'une lettre de différence, visuellement ça fait que parfois je dois lire 2 X à qui s'adresse le courrier...

Vu de même ! ahahahhaha ! Hey mom, pourquoi j'ai le compte d'hydro dans mes affaires !



Oh excuse moi, c't'à moi ça !

Ahhhhh ces chers enfants....!!! J'en étais pas à ton point Chatouille mais j'étais tellement pas portée vers les enfants. Par contre, il était clair dans ma tête qu'il m'en fallait au moins un, que je devrais connaître "ça"! Fiston (Jean-François) n'était pas un accident, son père et moi avions décidé de laisser aller la nature. Sauf que la nature a été rapide en maudit, le mois suivant j'étais enceinte! Et sans même savoir que j'étais enceinte, je pleurais tout le temps, j'avais tout pour être heureuse mais j'étais triste .

D'un coup on a pensé que peut-être que... Donc, rendez-vous chez le doc mais en 1980 c'était pas vite les annonces de grossesse. Le doc me dit que si dans deux semaines toujours pas de menstruations, de revenir le voir. Déçue la Dyne, je m'étais déjà mise en tête que j'allais être maman. Devant ma déception, mon chum me prend par la main, m'amène dans la chambre en me disant "si t'es pas enceinte, là tu vas l'être".

Deux semaines plus tard, la grande annonce : J'AI UN BÉBÉ DANS LE VENTRE!!!!!! Yéééééééé mon chum est tout heureux mais moi je ne vais pas bien. Je n'arrive plus avaler quoi que ce soit sans avoir l'estomac à l'envers, je passe mon temps à courir à la salle de bains à cause des maudites nausées, je ne peux plus travailler (barmaid à l'époque), alors disons que j'apprécie pas tellement mon statut de femme enceinte, je suis super mal dans mon corps.

Maman s'inquiète : "Nadine qui n'aime pas les enfants, qui n'a pas de patience, qu'est-ce qu'elle va faire avec ce bébé? Est-ce qu'elle va être capable de s'en occuper?"

Finalement après 5 mois et demi de grossesse, mon chum décide qu'il ne veut plus de moi et vu que ma grossesse est avancée, que le bébé bouge en plus, impossible d'avorter. Mais moi j'en veux plus de ce bébé qui m'a fait perdre mon amoureux, me rend malade et comment je vais faire pour m'en occuper toute seule?

Je veux le perdre, je me donne des grands coups de poing dans le ventre pour qu'il parte, je suis grosse, laide, en peine d'amour et tout ça est de SA faute!

L'ex-chum m'avait promis d'être là pour la naissance, donc après 11 jours de retard le médecin me fait prendre du Metamucil en liquide (c'était dégueulasse) et me dit que ça devrait activer le travail et que si je n'avais pas accouché le lendemain de rendre à l'hôpital qu'on me provoquerait. Pour activer le travail ça l'a activé, j'ai passé la journée à la salle de bains...

J'avais téléphoné au "papa" pour lui annoncer que j'accoucherais cette nuit ou au plus tard le lendemain et lui ai demandé si je pouvais toujours compter sur lui. Il me dit oui. Vers minuit je perds le bouchon, je panique...! Appelle le "papa" qui ne répond pas. J'appelle le cousin du "papa" qui vit dans le même bloc qui me confirme que le "papa" est là.

Je prends un taxi et j'arrive chez lui. Je sonne, je cogne, je fais tous les temps mais il ne répond pas. (J'ai su par la suite qu'il était couché avec sa nouvelle conquête qui voulait appeler la police... elle aurait dû!! ) Donc cogne chez le cousin pour appeler un taxi (on n'avait pas de cell à l'époque ) et go pour l'hôpital.

L'accouchement a été un charme, 1 h 24 et fiston était né! Dès la seconde qu'on l'a déposé sur moi, je savais que j'étais faite, je suis tombée follement amoureuse de ce petit être qui venait de sortir de mon corps.

Le "papa" vivant un nouvel amour n'a jamais voulu le voir, fiston n'existait pas pour lui... d'ailleurs il n'était pas à lui (selon ses dires bien sûr!).

Pendant des mois mon bébé était soudé à moi, je l'avais toujours dans les bras, je dormais avec lui, il était mon amour, ma raison de vivre, j'aurais jamais pensé qu'on pouvait aimer autant. Ma maman a vite cessé de s'inquiéter, c'était clair que je ne ferai jamais de mal à ce petit être.

Aujourd'hui ce bébé a 30 ans. Il a vu son "père" une seule fois (moment de folie du géniteur). Cet épisode difficile est loin derrière moi maintenant et même si je n'ai pas été toujours une maman exemplaire, je suis en paix avec ma conscience, j'ai fait tout ce que j'ai pu avec ce que j'avais. Je n'avais même pas 22 ans à sa naissance et il m'a "obligée" à devenir adulte, à cesser de ne penser qu'à moi et à être responsable. Je suis fière de l'homme qu'il est devenu, il a de belles valeurs et je peux toujours compter sur lui, je l'aime mon "homme" .

Je n'ai pas eu d'autre enfant car je n'ai jamais voulu prendre le risque de vivre à nouveau une grossesse seule, je voulais un autre enfant mais au moment de le faire la panique l'emportait sur mon désir. À 28 ans j'étais ligaturée.

Wow Dyne, ça a été super bon de te lire...
Gros merci à toi...

Un très beau témoignage et je n'ose pas imaginer tout ce que tu as pu vivre ! Maudit que c'est dur par boute mais ces expériences là nous font tellement grandir dans l'âme ! C'est fou