Depuis deux ou trois ans, c'est quelque chose que je fais. J'héberge des jeunes étudiants sur semaine, ils retournent chez eux les fins de semaine, alors j'ai mon intimité. Ils viennent de l'extérieur de Montréal et doivent "s'expatrier" en ville pour étudier. La banlieue est un bon compromis pour eux puisqu'ils étudient à Anjou, à 15 minutes de chez moi.
Les deux jeunes qui étaient chez moi depuis un an viennent de partir, les deux prochains arriveront le 1er décembre. J'aime les jeunes, on a vraiment une belle jeunesse !
Arrivée cette semaine, une criminologue de Sherbrooke qui vient de terminer son bac et qui s'est fait appeler à l'Institut Pinel (là où se trouve Guy Turcotte) pour un contrat de 5 mois. Vraiment intéressant de placoter de ça !
Pour moi, je n'y vois que des avantages : les règles sont claires, le salon "m'appartient" mais tous les autres espaces sont communs. Chacun prend ses responsabilités et nettoie à mesure les lieux qu'il utilise (cuisinière, comptoirs, bain, etc.). Il faut dire que je suis très stricte sur les règles, sur le respect des autres surtout.
Au-delà de cela, particulièrement depuis le départ de mon fils, ça me permet de garder un contact avec les jeunes.
Même si ce n'est pas mon objectif premier à leur présence chez moi, financièrement, ça donne un coup de pouce, surtout que depuis que j'ai trois colocataires, je dois déclarer les revenus... et je peux déclarer les dépenses. Les revenus ne sont pas si élevés puisque je ne veux pas étouffer ces étudiants et je ne leur charge que pour un "pied-à-terre", mais pour ma maison, c'est un plus. En contrepartie, je dois aussi les déclarer à l'assurance et il y a des critères.
Mais saviez-vous que pour moins de 3 personnes, le revenu n'est pas imposable ?
Enfin... pour moi, c'est une belle expérience