J'ai rencontré une p'tite madame. 80 ans, hyper attachante.

J'ai perdu mes parents à 66 et 70 ans, j'étais dans la trentaine. Aujourd'hui, ami(e)s trouvent difficile d'avoir à s'occuper des leurs.

Mausus que j'aurais gardé les miens 20 ans de plus.

Prenez soin des vôtres et dites-vous que c'est une richesse de les avoir, c'est un privilège de pouvoir encore les entendre raconter leur jeunesse...

Certe, mais c'est aussi éprouvant pour les enfants de voir leurs parents - mon père c'est le plus fort - perdre leur capacités une à une ...



Ça prends une très grande force intérieure pour vivre ça ...



Perso, à l'âge que j'ai ...je ne sais pas si j'pourrais prendre soin de ma mère. Je l'aime tellement !

Allo,

Intéressant le point que tu apportes Pause-Café...
Je me souviens avoir entendu à répétition de mes copines gueuler contre leur mère alors que j'aurais tout fait pour avoir encore la mienne.

Intéressant le point que tu apportes Laura...
Aurais-je voulu voir ma mère un jour perdre son autonomie ? Pas certaine.

Pour l'heure, j'ai toujours ma grand-maman. Elle a 94 ans et chaque fois que je vais la voir, je reviens complètement bouleversée de ce que la vie en a fait en tant que fragilité. Inévitablement, ça me met face à un profond questionnement concernant ma propre vieillesse à savoir, entre autres, si j'ai le goût que mon fils me voit un jour aussi démunie. Spontanément, la réponse est non.

Bonne journée,

Laura, Chatouille,

On ne veut pas les voir malades... mais on ne veut pas les perdre non plus.

Les miens avaient toute leur tête, mais leur corps était perdu... est-ce mieux, est-ce pire ?

Je n'en sais rien, je sais juste que les miens me manquent tellement. Physiquement et moralement, j'ai été près, très près d'eux... et ils avaient la "capacité" de le savoir.

Mais mausus qu'ils me manquent..............

Ils sont partis trop tôt et de la mauvaise manière...

J'oubliais de dire : j'ai une tante Japonaise. Dans leur culture, les "vieux" sont des gens qu'on vénère. On les remercie de ce qu'ils nous ont donné, de ce qu'ils nous ont appris. On reconnaît leur apport à notre société.

Et nous, peuple supposément évolué, où allons-nous en ne cédant même pas notre place à une personne qui a du mal à se tenir sur ses jambes ?

On est bien pauvres.... très pauvres....